- Mitrailleuse Maxim double sur affût réversible.
2 mitrailleuses sur un affût réversible permettaient la continuité du tir en cas d'enrayage de la première en la remplaçant par la seconde placée en-dessous en réserve.
La mission des mitrailleuses Maxim était la défence rapprochée du fort. Elles étaient présentes en façade des coffres et du bâtiment 1 ainsi que dans les cloches des bâtiments 1, 2, 3 et 4, à savoir :
B I : 1 Mi en casemate et 1 Mi sous cloche
B II : 2 Mi sous cloche
B III : 3 Mi sous cloche
B IV : 2 Mi sous cloche
Coffre II : 1 Mi en casemate
Coffre III : 2 Mi en casemate
Coffre IV : 1 Mi en casemate
Soit un totale de 13 Mi.
- Fusil-mitrailleur FN ( Fabrique Nationale ) M. 30.
- Mortier de 81 mm
Le fort étant entouré de vallées inaccessibles aux tirs des coupoles, il est décidé de placer un bloc à trois mortiers au centre du massif.
Trois mortiers de 81 mm, décalés de 90° chacun, seront installés dans une casemate spécialement conçue à cet effet. La construction particulière de cet édifice a rendu ces armes invulnérables.
Ce type de mortier a été développé par les Français et est dérivé du mortier Stokes-Brandt M.27/31.
Sa portée maximale est de 3.600 mètres.
- Canon de 47 mm de casematte.
Ce type de canon se trouvait dans les deux casemates de Mont et de Vesdre, situées à plusieurs kilomètres du fort mais dépendant de lui.
Le canon exposé au B I du fort a une histoire particulière ...
En mai 1940, ce canon anti-char de 47 mm a été laissée en l'état par les Allemands après la prise de la casemate de Mont.
Des civils sont alors allés le chercher avec une charette à bras et l'ont amené dans une ferme voisine. Par la suite, ils l'ont emmené à Verviers pour l'enterrer dans le jardin des Soeurs Dominicaines, rue du Limbourg. Tout cela sans rien dire à personne ...
Mais une des soeur avait observé le manège de sa fenêtre ... Par crainte de représailles, les soeurs le déplacèrent dans le plus grand secret.
De multiples recherches avec des détecteurs à métaux, après la guerre, pour le retrouver à l'endroit d'origine n'ont évidemment rien donné.
Ce n'est qu'en septembre 2005, lors de travaux de terassement dans la rue du Limbourg, que le canon a été découvert.
Après de multiples tractations, il a finalement été cédé au fort par l'entrepreneur.
- Canon de 47 mm de coffre.
Quatre canons FRC de 47 mm modèle 36 défendent les fossés. Un dans chaque coffre simple ( C.II et C.IV ) et 2 dans le coffre double C.III.
Le rôle de ces canons était d'empêcher un franchissement du fossé à l'aide de matériel.
- Deux coupoles éclipsables de 2 canons de 75 mm, M. 34.
Quatre canons de 75 mm FRC ( Fonderie Royale de Canons ) modèle 34 équipent 2 coupoles éclipsables dans les bâtiments II et IV.
La Fonderie Royale de Canons a développé le canon de 75 mm FRC M. 34 à partir du canon de 75 mm Bofors équipant le régiment d'artillerie de nos Chasseurs Ardennais.
La FRC a également conçu les coupoles éclipsables.
I M P O R T A N T :
Les photos reprises ci-dessous représentent l'état actuel de l'armement ( 2010 ).
La particularité du fort est qu'il possède encore la totalité de son artillerie